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+<html lang=fr>
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+      <meta charset="UTF-8">
+      <title>Podcast Réseau - épisode 0</title>
+   </head>
+   <body>
+      <h1>Podcast Réseau - épisode 0</h1>
+      <p>Cet épisode est l'introduction du podcast. Il présente l'objectif du podcast : prendre connaissance du cours avant les séances en classe consacrées aux cas pratiques. Et il introduit l'objet du cours, les réseaux informatiques, en évoquant la convergence avec les réseaux de télécommunication. Au passage on définit la "latence".</p>
+   </body>
+</html>
+
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+      <meta charset="UTF-8">
+      <title>Episode 00 : Références</title>
+   </head>
+   <body>
+      <h1>Podcast Réseau épisode 0 : Références</h1>
+      <ul>
+         <li>Livre de cours réseau au contenu plus approfondi que ce cours mais très pédagogique : Computer Networking: a Top Down Approach (Pearson) 8th edition, Jim Kurose and Keith Ross</li>
+         <li><a href="https://gaia.cs.umass.edu/kurose_ross/online_lectures.htm">Site web compagnon du livre précédent, avec des cours en ligne, des quiz, des exercices etc</a></li>
+         <li>Livre francophone, abordant la convergence des réseaux : Le réseaux (Eyrolles) 10ème édition, Guy Pujolle</li>
+         <li>Article montrant l’intérêt d’apprendre en mouvement : <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34050033/">Weight, Erianne & Harry, Molly & Erwin, Heather. (2021). The Walking Classroom: Measuring the Impact of Physical Activity on Student Cognitive Performance and Mood. Journal of Physical Activity and Health.</a></li>
+      </ul>
+   </body>
+</html>
+
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+VIRGINIE : Bonjour à tous et bienvenue pour ce premier épisode. Dans ce premier épisode, c'est ma copine Valérie qui est journaliste à France 3 qui a gentiment accepté de m'aider à vous présenter un petit peu les objectifs du podcast. Valérie est toujours à la recherche de nouveaux moyens de faire passer des informations et comme cette expérience que je tente est un petit peu atypique, je pensais que ce serait la bonne personne pour me renvoyer la balle. Merci Valérie ! 
+VALERIE : Bonjour à tous, j'espère qu'on va faire un beau match et que les auditeurs nous prêteront oreille ! 
+VIRGINIE : Avant de commencer, je vais être complètement transparente avec vous : habituellement, Valérie prépare ses interviews, mais les échanges sont ensuite spontanés. Mais je suis beaucoup moins à l'aise avec les enregistrements qu'elle, je déteste réécouter ma voix pour faire du montage, et j'ai peur d'oublier des choses et du coup cet épisode est plus ou moins scripté. Mais bon, on va jouer le jeu. 
+VALERIE : Pas de suspense alors, tu es prête pour la première question ? 
+VIRGINIE : Vas-y, commençons ! 
+VALERIE : Et bien pour débuter justement, explique-nous comment t'es venue cette idée du podcast ? 
+VIRGINIE : En fait, ça fait une vingtaine d'années que j'enseigne et je constate que les étudiants ont de plus en plus de mal à se concentrer pendant les cours magistraux, alors pour des raisons diverses et variées, et ils assimilent bien mieux quand ils participent activement.
+VALERIE : Avec des travaux pratiques et des projets tu veux dire ?
+VIRGINIE : Oui, exactement. Et malheureusement, acquérir des connaissances et des compétences uniquement par le biais de travaux pratiques et de projets, ça prend beaucoup plus de temps qu'un cours magistral. Et l'autre inconvénient, c'est le risque un peu qu'il y ait des trous dans la raquette.
+VALERIE : C'est-à-dire ?
+VIRGINIE : En étant exposé qu'à des aspects accessibles à l'expérimentation, donc à une échelle qui est scolaire, réduite on va dire, les élèves passent à côté de concepts importants. 
+VALERIE : Donc ce que tu veux dire, c'est que la partie cours reste indispensable. 
+VIRGINIE : Oui, mais c'est la partie que les étudiants peuvent le plus travailler en autonomie finalement. Pour moi, la valeur ajoutée à venir en classe, c'est surtout la possibilité d'être confronté à des problèmes, d'imaginer des solutions, d'écouter ce que les autres ont à proposer, d'en discuter. Car souvent, dans les problèmes d'ingénierie, il n'y a pas une bonne solution. Tout est une question de contexte, de compromis. Et c'est un exercice qu'il est difficile de mener tout seul. Donc, ce que j'aimerais faire, c'est dégager du temps pour ce travail en réduisant les créneaux consacrés au cour magistral ; mais bon, ça demande d'accompagner les étudiants dans leur travail personnel. Pour qu'ils arrivent en classe finalement prêts à tirer le meilleur profit de la séance pratique. 
+VALERIE : Oui, donc c'est ce qu'on appelle "la classe inversée", je crois. 
+VIRGINIE : Oui, c'est le principe : on travaille avant la séance le cours et on fait les exercices en classe plutôt que de suivre le cours en classe et de faire les exercices d'application après à la maison. 
+VALERIE : Ok, donc le podcast, c'est pour préparer les élèves à ce que tu vas aborder en classe. Mais du coup, pourquoi ce format ? 
+VIRGINIE : Il existe déjà plein de cours vidéo en ligne, il y a également d'excellents ouvrages à bibliothèque, d'ailleurs je mettrai quelques pointeurs dans la description de l'épisode. En revanche, il y a des podcasts d'actualité technologique, mais à ma connaissance, il n'y a pas de podcast, en tout cas francophone, pour découvrir les réseaux informatiques. Et donc, c'est ce que j'aimerais essayer de faire. Puis pour être tout à fait honnête avec toi, j'ai déjà conçu des cours magistraux, des TD, des TP, des MOOC, des cours hybrides, etc. Et j'avais envie d'expérimenter quelque chose de nouveau. Et comme je suis une grande consommatrice de podcasts, tu le sais, j'ai eu envie de passer un peu de l'autre côté du micro. Et un avantage du podcast, en plus, c'est que tu peux l'écouter en faisant autre chose, quand tu plies ton linge, en cuisinant... 
+VALERIE : En courant... 
+VIRGINIE : Oui ! Alors, il faut expliquer à nos auditeurs qu'on fait toutes les deux de la course à pied, on a même une équipe. Et quand on ne s'entraîne pas ensemble, je consomme, en fait, beaucoup de podcasts en courant. D'ailleurs, je ne sais pas si tu as déjà entendu parler, mais il y a des études qui montrent qu'on retient mieux les informations présentées pendant une activité physique, alors modérée, hein, que lorsqu'on est immobile. 
+VALERIE : Ah bon ? Donc bon point pour le podcast pédagogique ! Ce que j'ai déjà vérifié en revanche, c'est qu'un schéma vaut mieux qu'un long discours. L'image, c'est super important pour la communication. Comment comptes-tu surmonter le défi de devoir te passer de croquis, d'animation, etc ? J'imagine que pour expliquer un sujet technique, ce n'est pas courant. 
+VIRGINIE : Tu as raison, je me tire peut-être une balle dans le pied. On va voir. Je vais essayer d'utiliser des analogies avec des situations de la vie quotidienne. J'espère que ça aidera un peu les auditeurs à se forger des images mentales, en quelque sorte. Tu sais, quand on me parle de circulation sanguine, je ne peux pas m'empêcher de voir un petit bonhomme blanc marcher dans un couloir rose avec une bulle sur le dos. Alors, je ne sais pas si la génération à laquelle je m'adresse a la réf', mais il y avait un dessin animé qui passait à la télé quand on était gamine, ça s'appelait « Voici la vie », et qui illustrait le fonctionnement du corps humain. Donc, c'est un petit peu ce que j'aimerais faire, mais sans les moyens d'un studio pro, malheureusement. Il y aura de nombreux personnages qui viendront incarner des concepts. J'espère que leur voix, leurs caractères, leurs échanges, tout ça devrait stimuler le cerveau des auditeurs, leur mémoire. 
+VALERIE : Quand on a préparé le podcast, tu m'as aussi parlé d'invités. 
+VIRGINIE : Oui, tout à fait. Il y aura certains épisodes où je prévois de faire intervenir des professionnels qui viendront partager leur expérience. Et ce n'est pas quelque chose que j'aurais pu mettre en place facilement dans les créneaux de cours. Donc c'est finalement un enrichissement qu'apporte le podcast. 
+VALERIE : Ok, bon, je crois qu'on a bien présenté ta motivation et ce que tu veux pour tes élèves. Je te propose que maintenant, on avance un petit peu dans l'interview et qu'on passe au sujet suivant sur le script. Je voudrais maintenant qu'on parle de l'objet du podcast. Le titre du podcast, c'est "le réseau entre les oreilles" ? 
+VIRGINIE : Oui, alors c'est encore... C'est peut-être pas définitif. 
+VALERIE : Est-ce qu'on va parler d'intelligence artificielle à base de réseaux de neurones ou bien de réseaux sociaux ? 
+VIRGINIE : Non, ni l'un ni l'autre. On va parler des réseaux informatiques. Mais bon, sans eux, pas de réseaux sociaux au sens où tu l'entends. 
+VALERIE : Les réseaux sociaux, on y participe essentiellement depuis son téléphone. Ça utilise surtout les réseaux de télécommunication, non ? 
+VIRGINIE : Oui et non. Historiquement, on a distingué les réseaux de télécommunication des réseaux informatiques. Les réseaux de télécommunication, c'était centré sur la transmission de la voix, puis aussi de l'audio avec des technologies comme le téléphone, puis la radio, la télévision. Donc ils ont été conçus pour se rapprocher de la communication en temps réel, donc avec une latence faible. 
+VALERIE : Qu'est-ce que tu appelles la latence ? 
+VIRGINIE : La latence, c'est la durée qui s'écoule entre le moment où tu émets un message et le moment où ton interlocuteur le reçoit. Donc quand tu es en communication avec quelqu'un, ton cerveau est capable de reconstituer le message s'il arrive légèrement bruité. En revanche, c'est insupportable si le délai qui s'écoule entre le moment où tu parles et le moment où ton interlocuteur t'entend et commence à te répondre, c'est insupportable si ce délai dépasse 150 à 200 millisecondes. 
+VALERIE : Oui, c'est comme danser avec un partenaire qui n'a pas de rythme. 
+VIRGINIE : Oui, c'est une bonne image. Donc les réseaux informatiques, eux, ils ont été créés pour transférer toutes sortes de données binaires en privilégiant l'adaptabilité et la résistance aux pannes plutôt que des garanties de temps d'acheminement. Quand j'envoie un relevé de notes d'examen par e-mail, par exemple, je n'exige pas un transfert instantané, je peux m'accommoder de quelques dixièmes de seconde de délai. En revanche, c'est crucial que les notes du relevé arrivent strictement identiques au message qui a été envoyé. Alors que pour la voix, tu admets un petit peu de dégradation dans la transmission. Et donc ces deux types de réseaux, se sont longtemps développés en parallèle. 
+VALERIE : Oui, mais aujourd'hui, j'utilise le même réseau pour envoyer un e-mail et pour faire une réunion en visio. C'est quel réseau, du coup, informatique ou télécommunication ? 
+VIRGINIE : À la fin des années 90, ça a commencé à apparaître ce qu'on appelle "la convergence des réseaux". Et ça s'est intensifié après dans les années 2000. Donc l'expression convergence des réseaux, ça exprime le fait qu'un type de réseau est utilisé pour des usages différents de ceux pour lesquels il était prévu. Les réseaux informatiques comme Internet transmettent désormais la voix et la vidéo avec une très bonne qualité, ce qui était auparavant plutôt l'apanage des réseaux de télécommunication. Tandis que depuis ton téléphone mobile, en utilisant un réseau de télécommunication, tu peux transférer un RIB. Cette convergence cache en fait la victoire progressive des réseaux informatiques. 
+VALERIE : Comment ça ? 
+VIRGINIE : Le protocole majeur des réseaux informatique, qu'on appelle IP, Il est au départ conçu pour faire de son mieux, pour s'adapter aux conditions de connectivité, pour transporter les messages. C'est-à-dire que si un chemin est rompu, il en trouve un autre. Tant pis si ça ralentit un petit peu la transmission. Mais les applications qui l'utilisent peuvent maintenant ajouter des mécanismes qui apportent davantage de qualité de service si nécessaire. Donc du coup, les réseaux informatiques peuvent s'adapter à différents usages. De leur côté les réseaux de télécommunications intègrent de plus en plus de ce protocole, de plus en plus d'IP à chaque nouvelle génération. Donc ça a commencé avec le passage de la 1G, qui était entièrement analogique, à la 2G, qui a commencé à proposer le premier service de données, qui s'appelait le GPRS, et qui utilisait déjà IP. Et puis à partir de la 4G, tous les services, que ce soit les données ou la voix, ça repose sur IP. Si bien que les réseaux IP aujourd'hui, ça constitue non seulement le cœur de l'Internet, mais aussi le cœur des réseaux de télécommunication. 
+VALERIE : Oula, ça devient très technique d'un coup. J'imagine que tu expliqueras tout ça dans le podcast. Pour le moment, on peut juste retenir que les réseaux informatiques et les réseaux de télécommunication, maintenant, ça désigne la même chose. 
+VIRGINIE : Pas tout à fait, non. Il reste des différences entre les deux. La première, c'est la taille. Les réseaux de télécommunication comme les réseaux de télévision ou de radio, les réseaux mobiles, etc. en général, c'est assez vaste, c'est coûteux, c'est complexe à mettre en œuvre. Alors qu'un réseau informatique, ça peut être établi avec seulement deux ordinateurs et un câble. Alors évidemment, les réseaux informatiques, ils varient en taille. Ça va du réseau domestique jusqu'à Internet, qui est le plus grand réseau existant, en passant par des réseaux d'entreprise. Une autre différence importante, c'est que les réseaux informatiques ont été développés avec la culture de l'open source. 
+VALERIE : Est-ce que tu peux préciser ce que tu veux dire par open source ? 
+VIRGINIE : C'est-à-dire que les protocoles sont conçus, discutés et publiés sur Internet, avec des implémentations que n'importe qui est libre de consulter et modifier. 
+VALERIE : Et ce n'est pas le cas pour les réseaux de télécommunication ? 
+VIRGINIE : Non. Dans le domaine des télécommunications, presque tout est propriétaire, coûteux. Les protocoles sont conçus et spécifiés par des organisations avec un accès assez restreint et ensuite vendus au public à des prix souvent élevés. Par exemple, le réseau de 4G et 5G c'est régi par des normes qui sont définies par des organisations comme 3GPP, et il faut débourser, je ne sais plus, par exemple, 200 euros par document juste pour consulter les spécifs. 
+VALERIE : C'est un sujet dont on entend de plus en plus parler l'open source. Il y a un mouvement, je crois, d'une partie de la population pour se réapproprier la technologie et ne pas se contenter de la consommer ou alors dans un effort de contribuer à de la tech plus éthique. 
+VIRGINIE : Oui, écoute, puisque tu élargis un peu le sujet, il y a une dernière chose que j'aimerais mentionner. Les réseaux, c'est un exemple de système complexe conçu par des ingénieurs. Alors, je m'adresse directement à vous, les élèves. Même si vous n'envisagez pas, a priori, d'en faire votre spécialité, je vais essayer, dans ce podcast, de mettre en évidence les concepts ou des pratiques d'ingénierie qui sont transférables dans d'autres domaines. 
+VALERIE : Et voilà, c'est la fin de cet épisode. Merci de nous avoir suivis. Virginie, c'est quoi la suite ? 
+VIRGINIE : Déjà, merci de ton aide, Valérie. Dans l'immédiat, vous allez faire la connaissance de Resot. C'est notre petit robot qui viendra faire un petit résumé à la fin des épisodes. Ensuite, je vous invite à consulter la description de l'épisode pour découvrir les liens que j'ai sélectionnés pour vous. Faire le petit QCM pour vérifier que vous avez bien retenu les éléments essentiels. Et puis, je vous donne rendez-vous pour le premier épisode technique où nous parlerons de protocoles avec les préparatifs du mariage d'un gars et d'une fille. 
+RESOT : Cet épisode présente l'objectif et l'objet du podcast. L'objectif est de proposer des capsules audio pour que les élèves puissent se familiariser en autonomie avec des concepts réseaux qui seront approfondis et mis en pratique en classe. Le protocole de réseau informatique IP étant devenu ubiquitaire, y compris dans les réseaux de télécommunication, nous nous concentrerons sur la présentation des réseaux informatiques, du réseau domestique à Internet.